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Back home... just for a while !

13 Janvier 2009 , Rédigé par Passerelle Publié dans #Voyages - voyages

Pas moins de 90 heures de bus, environ 5200 km, près de 600 photos, et des milliers de choses à vous raconter… Passerelle s’en revient épuisée, mais enchantée !

 

Incroyable comme voyager ouvre la tête, apprend tolérance et respect au contact d’autres peuples, d’autres coutumes et d’autres costumes, d’autres langues et d’autres saveurs.

 

Incroyable comme se confronter à d’autres réalités, voire à d’autres difficultés, forge le caractère, nourrit et rend plus fort, plus curieux et plus humble encore.

 

Bref, « les voyages forment la jeunesse », et je reconnais dans ce dicton la digne sagesse populaire ; mais ils ne forment pas que la jeunesse, et je suis intimement persuadée qu’à tout âge il fait bon prendre son sac à dos et partir découvrir le monde.

 

J’ai croisé sur ma route d’indécrottables routards, atteints d’une bougeotte chronique, qui mourraient s’ils ne pouvaient de temps en temps aller respirer un peu d’air libre dans les contrées les plus reculées ; des baroudeurs-amateurs, aimant prendre le large de temps en temps pour couper avec la routine ; mais aussi des gens tellement attachés à leur foyer qu’ils sont angoissés à la simple idée de le quitter pour un week-end…

 

Bref, à chacun de trouver son « modus vivendi » ; moi je cherche encore, mais mes pérégrinations m’approchent de plus en plus du cœur de mes envies…

 

Un cheminement, au propre comme au figuré : marcher aide à penser, et c’est parfois loin,  très loin, que les idées viennent au jour, que les troubles s’éclaircissent, que les projets naissent, que les déclics s’effectuent… et que l’on se rapproche de plus en plus de son propre centre.

 

Invitation donc à prendre la route, non pas pour se perdre et s’oublier dans l’autre, mais pour se trouver et se reconnaître dans la différence. Attention cependant : l’on ne peut voler de ses propres ailes que si l’on a quelque part un port d’attache, fixe et solide, où ancrer ses racines - sinon, c’est la dérive…

 

Alors… larguez les amarres !

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