A la poursuite des « ritals »
Outre ces activités pédagogiques, qui risquent de finir par me donner goût à l’enseignement, j’ai commencé à potasser quelques ouvrages pour ma recherche.
Ce poste de lectrice (ie : prof de français) basé à l’Unicamp me permet en effet d'y ratisser les bibliothèques et d’approfondir ainsi mon étude de l’immigration italienne en Amérique du Sud : le choix d’un tel domaine de recherche n’est certainement pas anodin, chez une descendante d’immigrés italiens, danseuse de tango à ses heures, et fascinée par ce continent lointain…
Après avoir étudié les Italo-argentins pour mon mémoire de Master 1 (équivalent de l’ancienne "maîtrise"), j’ai eu envie, pour mon Master 2 (nouvelle version du DEA) d’aller voir ce qui se passait chez leurs voisins, et comment cette même immigration avait évolué sur le versant brésilien…
Mais reste à préciser mon sujet : l’immigration italienne dans la région de São Paulo, c’est bien vaste ! Pour cela, je me plonge dans l’histoire des traversées transatlantiques en 3ème classe à l’époque des paquebots de masse, des rapports entre immigrés italiens et fazendeiros paulistas à la fin du XIXème siècle, des colonies agricoles lombardes dans l’état du Minas Gerais… en quête d’un sujet d’études, sinon pionnier, du moins pas encore trop balisé…