SP : A la recherche du café perdu…
Marcher, marcher, marcher, c’est épuisant pour mes petites pattes ; foule, bruit, chaleur… Je cherche un endroit un peu à l’écart du vacarme, tranquille et confortable, pour me poser un peu et reprendre des forces avant de repartir à l’abordage de cette fascinante ville de São Paulo.
Mais… en vain ! Ici point de café, point de salon de thé, point de « Starbucks » (j’en découvrirai un plus tard, mais dans le coin de l’Avenida Paulista – la mondialisation a tout de même bien fait son travail) ; seuls des « lanchonetes » ouverts sur le bord de la rue, où l’on mange rapidement, debout au comptoir ou assis sur un tabouret de bar, et à toute heure du jour, un « salgado » (sandwich ou beignet) accompagné d’un « suco ».
Les jus de fruits sont ici une merveille, et permettent de varier les goûts et les saveurs, avec :
- les « sucos naturais » : des jus de fruits 100% naturels, pressés sur l’heure ; la plupart du temps, orange et citron seulement ;
- les « sucos » : des mélanges de jus de fruits et de pulpes de fruits congelées ; par exemple, un « suco natural » d’orange mélangé à de la pulpe de fraise : délicieux !
- les « vitaminas » : des « sucos naturais » et/ou pulpes de fruits mélangés à du lait ; on parlera par exemple de « vitamina de banana », le « suco de banana » par exemple n’étant pas vraiment chose courante… ; j’ai découvert récemment « leite + banana + mamão (qui est une variété de papaye) » : délicieux aussi, dans un tout autre genre !
- les « sucos especiais » : on peut ajouter alors yaourt, avoine, miel… et autres gourmandises ;
- attention, les Brésiliens ajoutent systématiquement du sucre et de la glace ; si, comme moi, vous souhaitez savourer pleinement le goût du fruit, pensez à commander vos jus « sem gelo nem açúcar », quitte à sucrer ensuite vous-même les jus de fruits un peu trop acides (citron, kiwi, maracujà, cajù, acerola…)
Bref, si l’on liste par ailleurs les innombrables variétés de fruits à portée de main ici, on a l’embarras du choix, à prix bas : une « vitamina » coûte en moyenne 3 reais, et l’on est ensuite largement rassasié avec un pichet d’environ ½ litre ( !).
Mais comme la canette de soda coûte seulement 1,50 real, les Brésiliens ont coutume de boire plutôt du Coca-Cola… « que pena ! ».